1. |
Assez
03:24
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Assez, Assez
J'en ai assez de tout
Lassé, lassé,
De nos vies qui rendent fous
Comment croire à l'avenir?
Encore, Encore
L'écho qui résonne
Plus fort, Plus fort
En nous l'âme détone
En somme,
Comment croire à l'avenir?
On va de résolutions en résolutions
Les ambitions, démagogues
On va de convictions folles en désillusions
Révolutions, pédagogues
Attend, attend
Le rassemblement
Des hommes, des femmes,
Qui n'ont plus le temps
De croire à l'avenir
Si beau, si fort
La chair qui tremble
Encore encore,
Nos corps libres ensembles
Ne pas voir la mort venir
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2. |
Symbole millénaire
03:07
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La nuit je retire mes habits de lumière
Porter fièrement ce symbole millénaire
Le poing rouge qui sort de terre
Comme les zombies d'un cimetière
Les phalanges engourdies
Repliées sur elles-mêmes
Comme le premier punk de l'histoire né en zero à Bethléem
Prophète rebelle seul face au pouvoir
Relevons sans cesse les boucliers
Nos idées progressent mais sont trop vite oubliées
--- - ---
Il est clair
Que l'imagerie obscène qu'on nous sert sans réserve
Redoute l'unique symbole millénaire
La colère, le rouge sanguinaire
- - --- - -
Mais la masse, qui s'embrase et défait les entraves
Libère peu à peu vos esprits qui s'encrassent
La folie menace les hommes qui s'agitent
Le sage médite le bien-être, les angoisses
Toujours les mêmes qui prônent la raison
Qui trônent là sans raison dans le confort et les ors de la Nation
Il est temps d'impulser enfin
De réveiller l'enfant qui sommeille dans chacun
D'inverser la tendance, de provoquer la chance
Embraser les consciences et redonner à la France
Ses cahiers de doléances, ses idées de tolérance
Anéantir la méfiance, redorer la différence
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REFRAIN
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Comme un cri qui vient du cœur quand enfin a sonné l'heure
C'est pour les smicards, les poisseux, les chats noirs,
On vient sonner le glas d'une société à bout de souffle
On fonce dans le tas, on réfléchit en bout de course
Qui sème la joie récolte le bonheur
Sèmes l'espoir, tu amplifieras les cœurs
Alors écoute ça, c'est fait sans prétention
Et tu l'entendras pas à la télévision
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3. |
BP & Total
02:20
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BP et TOTAL sont dans un bateau
BP tombe à l'eau, Total reste au chaud
Les 2 compagnons, fiers de leurs galions
Pourrissent les plages et les mers dans les pays du monde
Quand BP et Total vont se faire un golfe
En Louisiane ou sur les cotes bretonnes
Ils emportent avec eux, quelques litres de pétroles
Ils sont vraiment heureux quand la mer a goût de vitriol
Kerviel et Madoff sont dans un bureau
Kerviel tombe à l'eau et Madoff va en taule
Les 2 compagnons, fiers de leurs actions
Torpillent les banques à coups de folles spéculations
Quand Kerviel et Madoff font des paris en ligne
Ils misent gros et font toujours tapis
Ils emportent avec eux quelques dollars en sursis
Sont finalement repris par la justice de leurs pays
Bettencourt et Rothschild sont dans un château
Bettencourt dilapide, Rothschild s'offre un paquebot
Les 2 compagnons, fiers de leur magot
Rigolent encore de la pauvreté dans notre monde
Si Bettencourt est folle, et Rothschild déjà mort
Qu'on leur prenne tout ce joli trésor
Qu'ils emportent avec eux quelques lingots en or
C'est dur d'être aussi riche, ils vont devoir faire un effort
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4. |
Rumble
04:15
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La sueur pisse sur la vaseline
Le corps tout entier trépigne
Il salive à l'idée
De monter sur le ring
En découdre, déchainer la furie
Que la faiblesse ne montre de signe de vie
Mais le public s'affole
Il s'enivre de ses cris
Personne ne doute, Charly endure
Chaque seconde au bord de la rupture
Mais Jeffrey tape encore
De plus en plus fort
Les uppercuts détruisent son visage
Le sang coule et Charly envisage
L'abandon, quand résonne au plus profond
Le son de la rébellion
RUMBLE!
Du fond des gradins le public scande
Le nom de Charly se fait entendre
Il renait de ses cendres, à peine relevé, encore étourdi
Prêt à reprendre un combat dont l'issue dépend de lui
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5. |
En état d'alerte
03:08
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Sonnez les cloches, le feu est là
Frappez les croches donnez-moi le « la »
Le son, le texte, le rythme binaire
A fond, oui j'me vexe sur des sincop' complexes
Annoncez moi, monts et merveilles
Et pourquoi pas m'offrir le soleil
Des charters pour la lune
On s'offre l'espace pour une fortune
Le billet vert de l'oncle Sam
Le billet rose de notre vieille Europe sale
Tickets d'entrée indispensable
Pour vivre au milieu de tous ces gens stables
L'époque change mais pas les hommes
On échange les armes et l'uranium
Quand on avance d'un pas on recule de trois sauts
Alors laisse moi la, seul avec mes maux
Alors laisse moi la!
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Les veilleurs sont unanimes
En percevant le feu qui s'anime
Les meilleurs d'entre nous sont anonymes
Au ban de cette planète en ruine
Ce masque élégant sur mon visage
Le casque et les gants en guise de blindage
Une lutte fratricide au corps à corps
Vaincs comme Le Cid et triomphe encore
Barricadés dans leur tour d'ivoire
Les hommes fous écrivent notre histoire
La plume trempe dans l'encre noire
Lettrines étranges annonçant le soir
Encore une fois, encore avec moi
Brisons l'étreinte déchaînons la voix
N'ayez plus crainte des hommes de pouvoir
L'élite est en vous, faites le savoir!
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6. |
Super Connard
05:09
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Dans le voisinage on redoute jusqu'à son visage
On se doute qu'il est dans les parages et qu'il écoute
Invisible comme un mirage qui surgit quand il a la rage
Invincible quand il s'agit de faire face
Il a des super, super, super, super pouvoirs
On l'appelle super, super, super, super connard !
Si ton arbre dépasse de 30 cm
Si t'as pas vraiment tout dit aux impôts
SI officiellement t'es en arrêt maladie
Alors qu'au pied tu portes un bracelet électronique
Il rapplique !
Super connard, transformation !
Maître dans l'art de la délation
Défenseur de sa liberté, pourfendeur de ta vie privée
Si tu télécharges des films pour adultes
Si tu télécharges aussi des films pour tes gosses
Si officiellement t'es pas célibataire
Alors que ta copine s'est tirée avant hier
Si tu t'es garé devant son portail
Si tu votes extrême gauche aux élections cantonales
Si tu mets la musique à fond dans ton appart
Et qu'ça fait : nanananana
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7. |
La frénésie
02:24
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J'avoue être en accord avec la philosophie
De Maître Vador et des princes de la nuit
C'est fou comme j'adore goûter à l'hérésie
Suggérer à tort, écouter la frénésie
L’opinion se mêle aux idées préconçues
Le verbe est l'opinel de mon propos décousu
Le pouvoir carpien génère l'exaspération
Des manichéens sans aucune imagination
Et je cultive l'idée minoritaire
D'une vie peinard dont je reste locataire
Mon village se meurt, est montré du doigt
Mais ta ville dortoir n'a jamais accueilli les rois
Je préfère 100 fois revenir là, sous le toit
Abritant les souvenirs de mon enfance sans histoire
Jusqu 'au jour où je fonderai moi-même
le juste retour du cycle de vie qui m'emmène
- - - -
Réaliser mes rêves en affrontant mes cauchemars
Refuser la trêve en multipliant les combats
Profanateur conscient du plexus cervical
Contemplateur du consensus quand je vais mal
Provocateur, sondeur de l'âme misérable
Prédicateur du random mouvement musical
Qui s'en suit, qui s’emmêle, qui épuise et révèle
Les heures les plus sombres de l'espèce humaine
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8. |
Rose
04:39
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Tu nous a vu naître, Rose,
Nos premiers matins et nos toutes premières proses
Nous espérions que tu reviennes, Rose
Que tu viennes panser nos ecchymoses
Alors on t'as attendu, Rose,
Des jours, des nuits sans fin
Jusqu'au petit matin, jusqu'à la cirrhose
Jusqu'au mois de mai, jusqu'à ce que tu écloses.
Pardonne-moi si je m'indigne, mais de la rose, que reste-t-il ?
Pardonne-moi si je m'indigne, mais de la rose, que reste-t-il ?
Pardonne-moi si je m'indigne, mais de la rose, que reste-t-il ?
Pardonne-moi si je m'indigne, mais de la rose, il ne reste que les épines.
Je ne sais pas si j'aurais la force, Rose
De combattre la flamme que tu arroses
D'essence et de tes mots, Rose
Un changement de cap s'impose.
Te souviens-tu comme on dansait, Rose ?
Sur notre lit, ce mois de mai,
Je ne veux pas que l'on se quitte, Rose
Mais la fleur qui se fane, jamais ne renaît
Qu'a tu fais de nos voix,
Je les entends au loin.
Qu'a tu fais de nos droits,
Ils lèvent encore le poing, la gauche est encore loin
Cinq ans sonneront le glas de nos espoirs
De nos rêves et de nos idées illusoires
Cinq ans sonneront le glas de nos espoirs
De leurs rêves de puissance et de gloire
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9. |
Le sens des réalités
04:31
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Des baleiniers battant pavillon du soleil levant
Les centrales folles nous émerveillent, on batifole sous le soleil
Irradiés jusqu'à la moelle, bombardés par la super étoile
On puise l'énergie nucléaire, on épuise les ressources de la Terre
Enfin, on rêve encore le triste destin de l'homme qui dort
En quoi sommes-nous plus forts ?
Le règne approche de la fin, nos belles idées sont encore loin
Des biocarburants détruisant des hectares de champs
Une terre fertile sacrifiée, le fruit des ancêtres annihilé
L'innovation nous émerveille à tel point qu'on a même plus sommeil
On crèverait pour se connecter
On donnerait tout, et la dignité
Et la dignité
- - -
On perd le sens des réalités
Le virtuel, la vérité
Délires sexuels de vanité
Avenir consensuel dégradé
_ _ _
La génétique moderne qui s'en fout de l'éthique modeste
On applaudit dans les labos des moutons devenus phosphos
L'innovation nous dépasse-t-elle?
A tel point qu'on a même plus sommeil
On crèverait pour se connecter on donnerait tout, et la dignité
Et la dignité.
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Random Angers, France
Fifitte(batterie) et Mark (guitares et chant), frère et soeur dans la vie, décident de créer un groupe de rock durant l'été
2010 et entament une période de composition intense et efficace.
Aurélien, ex-bassiste de Projet Z, est contacté pendant l'été 2011 et rejoint alors le groupe pour faire vibrer les basses fréquences. Son arrivée finalise la constitution du groupe qui prend le nom de random.
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